Histoire de France

L’occupation humaine du territoire correspondant aujourd’hui à la France est fort ancienne. Aux groupes présents depuis le Paléolithique et le Néolithique, sont venues s’ajouter, à l’Âge du bronze et à l’Âge du fer, des vagues successives de Celtes, puis au iiie siècle de peuples germains (Francs, Wisigoths, Alamans, Burgondes) et au ixe siècle de scandinaves appelés Normands.
Le nom de la France est issu d’un peuple germanique, les Francs. Clovis (466-511), roi des Francs Saliens scelle par son baptême à Reims l’alliance de la royauté franque avec l’église catholique, qui se prolongera en France jusqu’à la séparation de l’église et de l’État en 1905. Il unit les tribus franques Salienne et Ripuaire et conquiert un ensemble de territoires en Gaule et en Germanie qui sont agrandis par ses descendants Mérovingiens, puis par la deuxième dynastie franque des Carolingiens fondée en 751.Charlemagne en particulier conquiert le nord de l’Allemagne (saxe), l’Autriche et L’Italie. L’empire carolingien est finalement partagé en 843 entre ses petits fils par le traité de Verdun qui sépare la Francie occidentale de la Francie orientale, qui deviendra le royaume de Germanie. La troisième dynastie franque,des Capétiens s’impose définitivement en Francie occidentale à partir de 987. Le nom de France n’est employé de façon officielle qu’à partir de 1190 environ, quand la chancellerie du roi Philippe Auguste commence à employer le terme de rex Franciæ (roi de France)[1] à la place de rex Francorum (roi des Francs) pour désigner le souverain. Le mot était déjà couramment employé pour désigner un territoire plus ou moins bien défini, comme on le voit à la lecture de la Chanson de Roland, écrite un siècle plus tôt. Dès juin 1205, le territoire est désigné dans les chartes sous le nom de regnum Franciæ, c’est-à-dire royaume de France en latin[2],[3]. Philippe Auguste et ses successeurs donnent une nouvelle impulsion à l’unification territoriale du royaume de France et repoussent les frontières orientales du Rhône sur les Alpes et de la Saône sur le Rhin.
Les Romains avaient été les premiers à unifier l’administration de la Gaule en langue latine qui est devenue celle de l’Église. Le concile de Tours réuni en 813 à l’initiative de Charlemagne impose désormais de prononcer les homélies dans les langues vulgaires au lieu du latin. Paris, appelée à devenir la capitale par l’avènement en 987 de la dynastie capétienne, devient un centre universitaire renommé. La culture française connaît un élan nouveau au contact de la Renaissance italienne lors des guerres d’Italie. Elle s’enrichit des débats sur la réforme religieuse et n’est pas par la suite étouffée comme en Italie par une contre-réforme trop rigoureuse. Elle éclot pleinement à compter du xviie siècle, développant un classicisme imprégné de cartésianisme. C’est à cette époque que le Français prend sa forme moderne sous l’égide de l’Académie française. Le xviiie siècle est le siècle de la philosophie des Lumières, marqué par la promotion de la raison par les philosophes français dans les cours et capitales européennes et qui s’achève par la Révolution française.

La Liberté guidant le peuple, une des peintures historiques françaises les plus célèbres, Eugène Delacroix, 1830 (aujourd’hui au Louvre-Lens, RF 129)

L’adoption d’un cadre administratif uniforme (département), le développement rapide du chemin de fer et l’instauration par Jules Ferry de l’école obligatoire et gratuite homogénéisent l’espace national qui connaît dans la seconde moitié du xixe siècle la révolution industrielle. La recherche et l’industrie française s’illustrent particulièrement dans les transports (automobile et aéronautique), dans la chimie et la santé ainsi que dans l’armement. La croissance économique se traduit par l’urbanisation de la population, le développement du salariat et l’amélioration du niveau de vie. Le mouvement syndical se structure, les assurances sociales apparaissent et se généralisent après la deuxième guerre mondiale. La longue crise des années 1930, l’occupation nazie et la reconstruction suscitent la définition d’une politique économique (Commissariat général du Plan) qui accompagne la formation de grands groupes de taille européenne voire mondiale. L’économie contemporaine est caractérisée par la tertiarisation des activités et la concurrence vigoureuse des pays émergents.
L’organisation de l’État s’est faite par étapes : instauration de l’armée et l’impôt permanents à l’issue de la guerre de Cent Ans, mise en place des intendants dans les provinces par le cardinal de Richelieu, unification du droit (Code civil) et du système judiciaire à la Révolution. Le 17 juin 1789 se constitue, par le Serment du jeu de paume, la première unité politique se réclamant du peuple français : c’est l’acte de naissance de l’État actuel. Une précoce tradition étatique explique le développement d’une administration dotée de puissantes prérogatives et animée par des corps d’officiers puis de fonctionnaires jaloux de leur statut. À l’heure d’une Europe des régions ouverte sur le monde, le redimensionnement de l’État français mais aussi le redéploiement de se

the history of Sri Lanka

The history of Sri Lanka begins around 30,000 years ago. Chronicles, including the Mahawansa, the Dipavamsa, the Culavamsa and the Rajaveliya, record events[1][2] from the beginnings of the Sinhalese monarchy in the 6th century BC, the Tamil Elara (monarch) in the 2nd century BC;[3] through the arrival of European Colonialists in the 16th century; and to the disestablishment of the monarchy in 1815. Some mentions of the country are found in the Ramayana, the Mahabharatam and the Lankavatara Sutra Mahayana Buddhism texts of the Buddha’s teachings. Buddhism was introduced in the 3rd century BC by Arhath Mahinda (son of the Indian emperor Ashoka the Great).

From the 16th century, some coastal areas of the country were ruled by the Portuguese, Dutch and British. Sri Lanka was ruled by 181 Kings and Queens from the Anuradhapura to Kandy periods.[4] After 1815 the entire nation was under British colonial rule and armed uprisings against the British took place in the 1818 Uva Rebellion and the 1848 Matale Rebellion. Independence was finally granted in 1948 but the country remained a Dominion of the British Empire.

In 1972 Sri Lanka assumed the status of a Republic. A constitution was introduced in 1978 which made the Executive President the head of state. The Sri Lankan Civil War began in 1983, including an armed youth uprising in 1987–1989, with the 25-year-long civil war ending in 2009.

d’Otto Dix

La Guerre d’Otto Dix a été peinte entre 1929 et 1932. C’est un triptyque, c’est-à-dire une œuvre peinte sur trois panneaux en bois que l’on peut replier. Ce format était principalement utilisé au XIème et XIIème siècle pour les peintures religieuses. Le panneau central mesure 204 x 204 cm et les panneaux de chaque côté mesurent 204 x 102 cm chacun. Le peintre a utilisé la technique ancestrale de la tempera également souvent utilisée pour les tableaux religieux. Elle est actuellement visible à la galerie Gemäldegalderie Neue Meister de Dresde.
Biographie d’Otto Dix
Otto Dix est né en 1891 à Untermhaus en Allemagne d’un père ouvrier et d’une ancienne poète. Elle fut en partie responsable de son éducation artistique avec son cousin, un peintre dans le studio duquel Otto passait beaucoup de temps. Entre 1905 et 1909, il est apprenti du peintre Carl Senff et apprend à peindre ses premiers paysages. Au début de la première guerre mondiale, il s’engage avec enthousiasme dans l’armée allemande. Il devient mitrailleur et combat en France notamment durant la bataille de la Somme. Il obtient la croix de fer mais est traumatisé par les horreurs de la guerre dont il a été témoin au point d’en faire des cauchemars dans lesquels il rampe dans des maisons en ruine.
A la fin de la guerre, Otto quitte Gera pour Dresde ou il commence à adopter l’expressionnisme et le collage. Il décide de peindre les horreurs de la guerre, notamment des « gueules cassées » les infirmes estropiés par la guerre ( Les Joueurs de Skat, le marchand d’allumettes et Rue de Prague ». Les peintures d’Otto abordent souvent des thèmes lugubres comme la mort, la vieillesse, la prostitution et la violence.